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BIENVENUE SUR LE SITE DE L'ADELC

L’ADELC a été créée par des éditeurs de littérature générale soucieux de favoriser la diffusion de la création éditoriale en apportant à des libraires les moyens de se développer et de conserver leur indépendance.

Le terme de « librairie de création » marque en lui-même le lien entre un type de vente de livres au public et la défense d’une certaine idée de la création éditoriale. Ce lien se décline à travers plusieurs principes : la prise de risque sur des auteurs, particulièrement des auteurs non encore confirmés ou dont l’audience n’est pas proportionnelle à la dimension culturelle ou intellectuelle de leur œuvre ; l’engagement à long terme auprès d’eux grâce à des politiques de catalogue, pour les uns, et au maintien d’une offre de livre de fonds, pour les autres ; la recherche d’un équilibre économique global où les gains tirés des meilleures ventes financent les titres de qualité dont la rentabilité n’est pas immédiate. Cette communauté de destin entre éditeurs et libraires « de création » se prolonge à travers une relation commerciale privilégiée, dans l’esprit de la loi du 10 août 1981, qui place au premier plan la dimension qualitative de la relation entre l’éditeur et la librairie.

Ouvrir les librairies

 

Les conséquences de la fermeture des librairies

Estimation de la perte nette pour les librairies Le CA du secteur Livre 4,2 Mds €

Part CA librairies : 21% soit 882 millions euros

Hypothèse fermeture 30/10au 02/12 :

30 et 31/ 10 représente environ 0,6% du CA annuel, novembre 11%, 1er décembre 0,6%

 

On peut donc estimer la perte de CA autour de 12,2% % CA annuel soit 107,6 millions €

Cela correspond à une perte de marge brute de 36,6 millions €

En retenant 8% de charges variables sur la marge brute, la perte nette est de l’ordre de 34 millions €

Le transfert qui va se faire naturellement sur les sites internet « Amazon » pour ne citer que le principal va représenter à minima 20 à 30 % du CA sur la période et jusqu’à fin décembre par glissement mécanique, soit environ une perte de marge brute de l’ordre 10, M€.

Tenant compte d’un correctif de la marge nette par l’utilisation du chômage partiel on peut estimer la perte de marge nette pour les librairies autour des 32 M€

Un secteur aidé

Fermer les librairies c’est donc admettre que l’on a mobilisé, 5M€ de la part de l’Adelc, 25 M€ de la part du CNL, pour la seule trésorerie et encore 6 M€ pour la modernisation des dites librairies, pour, au final, faire perdre, à ce même secteur, 32 M€ en décidant de sa fermeture. Sans parler des aides nationales type chômage partiel, ou des aides régionales ponctuelles fléchées sur la librairie.

L’entièreté de la profession s’est organisée, mobilisée, dans le plus strict respect des règles au fur et à mesure de leur évolution. Elle a su répondre aux attentes d’un public avide, exigeant et solidaire.

Ce qui est demandé à la librairie contrainte à la fermeture, c’est d’assister, empêchée dans ses mouvements, au détournement d’une partie de leur clientèle, fidélisée client après client, vers les grandes surfaces qui restent ouvertes et vers les plateformes internet.

Internet, me direz-vous ?

Bien sur les librairies se sont équipées et ont amélioré leur service par internet, mais avant cela, ils ont investi depuis longtemps dans des beaux magasins, ont formé et embauché des libraires compétents et ont maintenu une offre de qualité invitant à la découverte dans leur librairie en immobilisant une part importante de leur trésorerie. La vente par Internet, le cilck &collect seront des « pis-aller » qui sauveront tout au plus 10 à 15% de l’activité au pris d’énormes efforts.

2021, les 40 ans de la loi sur le prix unique

Depuis le début de cette crise les librairies ont, à elles seules, maintenu un lien avec un public qui éprouve le besoin de maintenir le contact avec la chose culturelle, compensant pour un part l’impossible accès à toutes les autres formes de création artistiques ô combien nécessaires en cette période de crise comme celle que nous traversons.

C’est exactement pour cette raison là que la loi sur le prix unique a été votée en 1981. La librairie reste le maillon essentiel, capable par sa compétence, son engagement, et son esprit partenaire, de porter aux yeux du public le travail de création de l’édition.

Ce qui s’est passé ce 29 octobre, lendemain des annonces présidentielles, devrait suffire à faire prendre la mesure de l’importance qu’il y a à maintenir les librairies ouvertes dans cette période particulièrement éprouvante ou les esprits ont besoin de se nourrir dans ces espaces de liberté que sont les librairies, tout comme ils ont encore la possibilité de déambuler dans les allées des super et des hyper-marchés pour la seule nourriture. Les libraires sont pour la plupart, des hommes et des femmes responsables, engagés, résilients s’il le faut, mais dans cette crise ils peuvent être d’une grande aide pour supporter l’insupportable. Dans cette période de privations et d’empêchements la librairie est un espace de liberté, un des seuls accessible en toute sécurité.

    Dispositif exceptionnel d'aide aux librairies

    Cher.e.s libraires,   L'Adelc vous propose un dispositif exceptionnel lié à la crise sanitaire : la prise en charge de la totalité des charges externes estimées pendant toute la durée du confinement (hors refacturations éventuelles de la holding contrôlant la librairie, avec un plafond fixé à 15% du CA et en tenant compte de la situation prévisionnelle de la trésoreri Lire la suite...